Viticulture : L’Inra cible la génétique pour réduire les phytos
Ce secteur représente près de 20 % des utilisations des phytosanitaires en France. Les maladies de l’oïdium et du mildiou concentrant à elles seules 80 % des traitements.

L’Inra a annoncé, le lundi 13 janvier, la création et l’inscription de quatre nouvelles variétés résistantes à leurs attaques dès cette fin d’année. Des dizaines d’autres suivront en 2018. Les viticulteurs pourront en disposer dès 2021.
Philippe Mauguin, président-directeur de l’Inra, en parle comme d’une «équation à régler». Entre d’un côté, une pression sociétale revendiquant un moindre recours aux produits phytosanitaires, et de l’autre, le nécessaire besoin de protection du vignoble français fragilisé dans un contexte géoclimatique aggravé. Causés par les épisodes de pluie dont la fréquence n’a cessé d’augmenter, les risques fongiques restent en effet très élevés dans les grands bassins de production.
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