Vinitech 2014 : Où doper la compétitivité viti-vinicole en investissant
Les viticulteurs investiraient. Durant trois jours, à Bordeaux, ils étaient venus chercher des idées..

La tentation de chiffrer le nombre de visiteurs, d’interroger les exposants pour jauger si les carnets de commandes sont remplis, de glorifier les innovations mises en avant est grande. Après salon. Classique. Pour apprécier un salon, c’est sans contexte de déambuler dans les allées. On vient surtout au salon pour «résoudre» un problème d’exploitant ou d’industriel : une machine de rognage des vignes, des nouveaux piquets, des barriques pour le stockage, ou plus important, une machine à vendanger, un pressoir ou quelques logiciels de suivis des vinifications ou des conduites culturales. D’autant qu’une étude de Réalisée par l’institut BVA, rendu précisément publique lors de ce Vinitech, révèle que «malgré le contexte économique difficile, les professionnels de ces secteurs restent optimistes.» C’est même chiffré : «leurs investissements ont connu une hausse de 6 à 21% sur la période 2012/2014. Une tendance qui devrait se poursuivre puisque 79% des viticulteurs, 82% des caves coopératives et 86% des arboriculteurs/maraîchers du grand quart Sud-Ouest envisagent d’investir au cours des deux prochaines années.» Les investissements concernent naturellement le renouvellement de matériel : d’abord dans le travail du sol (32 %) dans la traction (26%) et des équipements pour la cave ou le chai (24 %). Selon cette étude, «la mise aux normes» reste la priorité, comme gage de la compétitivité, être plus vertueux en matières.
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