Vers un nouveau rapport «nourri-nourricier» ?
L'émergence des mouvements «anti», des régimes d'éviction, d'intolérances ou d'allergies est un fait à prendre au sérieux.

Mesurer ce phénomène et reconsidérer certaines pratiques, c'est ce qu'ont essayé d'entreprendre chercheurs, journalistes et citoyens le temps d'un colloque, organisé le mardi 22 novembre, par l'Observatoire des habitudes alimentaires. Qu'il est devenu compliqué de parler «alimentation» sans risquer de froisser pour ne pas dire choquer une ou plusieurs franges de la population, devenue totalement réactionnaire sur le sujet. La poussée des mouvements tels que les anti-viandes ou anti-gluten, oblige à nous réinterroger sur le rapport que nous entretenons avec le système dans sa globalité. L'approche alimentaire représente une porte d'entrée centrale car elle cristallise de manière directe notre rapport au monde. Les produits de la terre ingérés par l'homme, en plus de leurs propriétés nutritives, composent une valeur hautement symbolique. Mais quel devenir donner à la relation nourri-nourricier ? Les inquiétudes alimentaires progressent de jour en jour dans nos sociétés toujours plus modernes.
Lire l'ensemble du dossier "Demain" publié dans notre édition papier du 23 décembre: la transparence, levier économique, après l'alcoolisme, le tabagisme arrive le carnivorisme, le rôle des protéines animales ...
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