UGVC : Et maintenant, «l’après transferts»
Lors de sa «mise au courant», bilan des transferts d’autorisations de plantation et pistes d’avenir juridiques.

L’UGVC (Union générale des viticulteurs pour l’AOC Cognac) va-t-elle savoir gérer «l’après-transferts» ? La question n’a pas eu de réponse nette lors de la «mise au courant» du syndicat, qui s’est tenue le 28 mars à Châteaubernard. Stéphane Roy, le président de l’UGVC, a bien évoqué la nécessité de clore le chapitre des transferts «en bonne intelligence», sachant que certains adhérents réclament une «vraie intransigeance» vis-à-vis de ceux qui s’y sont risqués, tandis que d’autres aimeraient qu’on tourne cette page. «Nous réfléchissons à cette question» s’est contenté de commenter Stéphane Roy, visiblement mal à l’aise. D’autant plus mal à l’aise que le cas de quatre viticulteurs, a priori injustement ciblés comme des «vautours», a été publiquement évoqué lors de la mise au courant. «Maintenant, le négoce les appelle pour leur demander des comptes», a signalé un viticulteur, que l’on sentait plutôt remonté. Stéphane Roy, comme Gaétan Bodin, qui représentait les Jeunes Agriculteurs de Charente et de Charente-Maritime - syndicat à l’origine du terme «vautour » - n’ont pas nié, que « des erreurs ou des malentendus» aient pu survenir, mais «on fera ce qu’il faut auprès du négoce pour les corriger».
Lire la suite dans notre édition papier du 31 mars
Les opinions emises par les internautes n'engagent que leurs auteurs. L'Agriculteur Charentais se reserve le droit de suspendre ou d'interrompre la diffusion de tout commentaire dont le contenu serait susceptible de porter atteinte aux tiers ou d'enfreindre les lois et reglements en vigueur, et decline toute responsabilite quant aux opinions emises,