Revenus - La face «invisible» de la crise
Tout le monde parle de la crise. Elle n’est pas seulement visible dans les ’entreprises, mais dans l’économie des ménages régionaux.

Lorsque l’Insee regarde dans le rétroviseur, c’est son rôle, ciblant chiffres et notes de conjoncture, il décèle dans ces derniers une «autre économie», celle des ménages. Plus terre à terre, moins macro-économique. Le pouvoir d’achat a diminué. C’est historique. Le chômage est toujours une constante. Le surendettement est élevé ici qu’ailleurs. «Le nombre d’allocations versées aux Picto-charentais augmente de 4 % par an.» Les quatre départements de la région ne sont pas logés à la même enseigne. La Charente est plus affectée par les minima sociaux et les difficultés financières. Les Deux Sèvres comptent plus d’allocataires CMUc. «En Poitou-Charentes, le niveau de vie médian diminue avec un an d'avance, entre 2008 et 2009. Le frein à l'évolution des niveaux de vie s'est fait davantage sentir pour les plus modestes que pour les plus aisés. La stagnation de l’emploi (en fin 2012, le niveau global d’emploi dans l’économie picto-charentaise est voisin de celui du début de la décennie 2000) et la hausse du chômage qui atteint des sommets y contribuent largement. En conséquence, la précarité augmente partout» analyse Nadège Pradines de l’Insee Poitou Charentes. En Poitou-Charentes, 107 000 allocations de minima sociaux ont été versées en 2012. C'est près de 4 % de plus qu'en 2011.
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