Laiteries : Le beurre AOP s’encre dans son terroir
Leur syndicat mise sur la reconquête du consommateur, en grandes surfaces, via la publicité et la persuasion.

Même si le beurre AOP Charentes-Poitou est unique, il s’insère dans un marché mondialisé des beurres. Et lorsque le directeur du syndicat des laiteries dresse le panorama des ventes, 27 800 t, il n’en oublie certainement pas le marché mondial : vigoureux sur la demande, plutôt en redressement en 2015, une Europe «équilibrée» (20 kt en moins, 45 kt de fabrication en plus +2,3%, consommation en hausse de 31 kt, exportations de +36 kt, importations -28 kt, stocks -20 kt), idem pour 2016. «La hausse des fabrications 50 kt serait absorbé par une progression de 20 kt pour la consommation et 10 kt d’exportations» rassure Joseph Giraud. Le hic c’est que les prix sont tirés vers le bas. Et dans la concurrence, les beurres AOP, plus chers par essence, perdent de l’attractivité. C’est l’effet embargo russe. On croyait les prix partis à la hausse début 2015, ils ont fléchi à l’été pour remonter, un peu, en fin d’année. Mais dès 2016, rechute. On a même parlé de recours à l’intervention publique.
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