Irrigation : 16 millions de mètres cubes passent à l'instruction pour être stockés
Les dossiers des retenues s'apprêtent pour certains bassins à prendre le parcours des administrations. En vue, les chantiers.

Les réserves seraient-elles en passe de prendre une phase concrète ? A écouter les acteurs des ASA, du syndicat des réserves d'eau, l'administration, la Chambre d'agriculture, le mouvement serait enclenché. Déjà l'assemblée générale de l'ASA Boutonne, le mois dernier, donnait le La. Les dossiers, une fois le contrat de territoire finalisé, pourraient aboutir vers une déclaration d'intérêt général et un bouclage en fin d'année pour un premier coup de pelle en 2017. Certes, la décision du tribunal de Poitiers sur l'ASA de Benon avait ralenti les ardeurs, mais la confiance dans le process actuel de montage des dossiers est de mise. En empilant les études pour les projets de réserves dans chaque bassin, des milliers de pages, la gestion de l'irrigation est en mouvement après quelques années d'inertie, ou plutôt «d'études qui complètent l'étude.» Selon Valentin Pommier, l'un des agents de la Chambre d'agriculture 17 chargé de ce dossier de la création de ressources, la phase de collation des données sur les bassins est passée. Boutonne, Aunis sont dans la dernière ligne droite. Après c'est plus complexe pour Charente-Aval, Seugne. Et c'est surtout retour à la case départ pour la Seudre.
Lire le dossier complet : Syres, Chambre, ASA, l'interview de Françoise de Roffignac dans l'édition papier du 15 avril
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