Crédit agricole : Financer d’abord l’économie locale
Les «bons» chiffres ne font pas oublier sa présence dans un secteur en crise.

Lorsque Jean-Guillaume Ménès égrène les bons chiffres de la caisse de Crédit agricole, il n’en oublie pas le paragraphe sur un secteur en difficultés : l’agriculture. La banque verte est toujours «partenaire» de ce monde-là, «surtout en temps de crise» souligne Louis Tercinier, même si la majorité de ses parts de marché se situe «ailleurs», dans un monde plus urbain, hors agriculture. N’empêche que Jean-Guillaume Ménès reste sceptique sur des «solutions de sortie de crise.» La tâche d’huile pourrait aussi toucher les céréaliers. Pour les productions animales, l’absence de revenus pénalise les trésoreries «alors que les investissements de mises aux normes ne sont pas encore amortis», poursuite Louis Tercinier, président de la caisse régionale. Depuis juillet 2015, 500 exploitations ont été accompagnées «avec des mesures personnalisées pour les aider les agriculteurs à passer ce cap difficile».
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