Brilac : Le fragile équilibre appelle à la maîtrise des volumes
Les chantiers au programme de 2015 sont nombreux pour le bureau régional interprofessionnel du lait de chèvre.

Mardi 19 mai, l’assemblée générale du Brilac faisait le tour des dossiers soumis aux regards croisés des familles qui composent l’interprofession. A Bougon (79), au cours de l’après-midi, producteurs, industriels privés et coopératives, ont tracé les lignes à travailler au cours de l’année à venir. Elles sont nombreuses. Au rang des priorités, la gestion des volumes. La famille production quelque peu frustrée par le refus catégorique des familles transformation à échanger sur le prix du litre de lait - «les règles de droit Européen sur la concurrence nous l’interdisent», précisent de concert entreprises privées et coopératives – demande de la rigueur dans la gestion des volumes. Un fragile équilibre entre l’offre et la demande est favorable ces derniers mois à la revalorisation du litre de lait. Insuffisant pour donner envie aux producteurs de lancer de nouveaux investissements et aux jeunes de porter des projets, le maillon production demande un cadre permettant de maîtriser les volumes. L’excès de matière en regard des marchés ces dernières années a plongé la filière dans une crise de laquelle les éleveurs ont encore du mal à se remettre. Dans ce contexte, la contractualisation devient un sujet important et urgent pour les exploitants. L’Anicap avance sur le sujet. Les entreprises privées sont dans les starting-blocks.
Coûts de production égaux à 2012
L’Ipampa - Lait de chèvre (Indice des prix d'achat des moyens de production agricole – base 100 en 2010), calculé par l’Institut de l’élevage, a diminué de 16 points depuis 2013, pour atteindre 111 en février 2015. Quant au prix du lait de chèvre payé au producteur, l’augmentation observée depuis 2013 se maintient début 2015 : l’Ippap (Indice des prix agricoles à la production - base 100 en 2010), calculé par l’Insee, s’est stabilisé autour de 113 soit une hausse de 11 points en deux ans.
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