Chambre et département, un tandem qui pédale de concert
L’intervention publique du Conseil départemental est-elle efficiente ? Une journée a permis d’exposer et d’évaluer tous les leviers mis en place.

Comment gérer l’accompagnement agricole ? D’emblée, Jean-Marie Séronie a mis les pieds dans le plat : elles ne sont plus efficientes. Tout, à son avis, semble à inventer. Lors de sa présentation lors de la Conférence agricole départementale, il a exhorté à «ne pas soutenir des mécanismes obsolètes, des systèmes issus du passé». C’est là tout le cœur de la «problématique» de la journée, alors que dans chaque camp, Chambre d’agriculture d’un côté, Conseil départemental de l’autre, on retraçait les aides, les coups de pouce, on avançait moultes chiffres prouvant l’utilité de telles démarches «partenariales»... Des données parfois contrecarrées par d’autres chiffres, sur la démographie agricole, sur les réductions importantes de production. Mais dans l’ensemble, les participants étaient satisfaits de cette décennie en tandem, sans chercher à comptabiliser qui a pédalé le plus. Autant Luc Servant, président de la Chambre d’agriculture, que Françoise de Roffignac, vice-présidente du Conseil départemental, ont insisté sur l’importance des conférences, qui ont débroussaillé des terrains parfois inconnus, souvent sur la base de constats, ou imaginé des pistes d’expansion.
Retrouvez notre grand angle consacré à la Conférence agricole départementale en page 3 de notre édition papier du 16 novembre 2018.
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